Notre histoire
L'aventure de l'Auberge de l'Amitié Roberval inc. débute à la fin des années 1970 par un service d'écoute téléphonique dans deux résidences privées. En août 1978, le ministère des institutions financières enregistre officiellement la charte d'opérations.
Les premiers locaux de l'Auberge de l'Amitié Roberval inc. se situent au Couvent des Sœurs Ursulines de Roberval. Après de nombreux déménagements, l'organisme se consacre à la recherche de financement, à l'amélioration de la qualité des services offerts aux femmes et à leurs enfants, ainsi qu'à la sensibilisation et l'information.
En 1989-1990, l'Auberge fait construire sa première maison grâce à l'aide financière d'un projet gouvernemental fédéral, « opération refuge ». C'est dans cette maison que des centaines de femmes et d'enfants victimes de violence conjugale sont accueillis chaque année.
En 2003, puis en 2021, après plusieurs années de lutte, le gouvernement provincial accorde à l'organisme un rehaussement de financement. Cette augmentation permet de consolider et de diversifier les services offerts aux femmes et aux enfants.
Notre mission
L’Auberge de l’Amitié Roberval est un organisme communautaire autonome dont la mission consiste à accompagner les femmes et les enfants victimes de violence conjugale dans la reprise du pouvoir sur leur vie et militer pour l’élimination de cette problématique sociale.
Nos valeurs

Le respect

L'équité

L'autodétermination

La justice sociale

La solidarité
Notre approche féministe
L’ensemble de nos actions, de nos interventions, de nos analyses ainsi que nos modes de gestion s’inspire de l’approche féministe.
L’intervention féministe en violence conjugale est construite à partir d’un ensemble de principes qui guident nos interventions au quotidien. Celles-ci, en plus de se baser sur l’application des principes féministes, se veulent empreintes de non-jugement, d’empathie et se traduisent à travers l’établissement de rapports égalitaires.
Le principe ultime de l’intervention féministe consiste à ce que : « les femmes reprennent du pouvoir sur leur vie à travers la solidarité entre les femmes, les rapports égalitaires et la défense de leurs droits ». Pour ce faire, nous nous raccrochons à nos 3 principes «spécifiques » soit :
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Que les femmes et les enfants ne sont pas responsables de la violence vécue
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Que les femmes ont droit à l’autonomie, au respect et à la liberté;
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Que les femmes ont le potentiel et les habiletés pour diriger leur vie et prendre des décisions qui vont dans leurs intérêts
Nous considérons que la violence conjugale est un problème social et non individuel qui découle directement des rapports historiquement inégaux entre les hommes et les femmes.